500 – Les attraits des récits de révélation

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Description

Œuvres au cœur du réseau: 

  • Scott, J., & Smith, S. (2021). Je parle comme une rivière. Comme des géants.
  • Boyer, S. & Thisdale, F. (2020). Papa est de retour. Éditions de l’Isatis.
  • Santat, D. (2019). Après la chute : la remontée de Humpty Dumpty. Éditions D’Eux.
  • Cornelius (Cali, D.), & Carozzi, T. (2019). Le jour des baleines. Éditions Chocolat?!

Même si la plupart d’entre nous avons été abreuvés de récits depuis notre tendre enfance, il n’est pas si simple de définir ce qui caractérise
une histoire. Un champ d’études, la narratologie, est même dédié à ce projet et de nombreux auteurs se sont intéressés à définir les caractéristiques essentielles des récits depuis les travaux fondateurs d’Aristote dans la Poétique. Comme c’est au deuxième cycle que les élèves se penchent plus particulièrement sur la macrostructure des textes qui les aide à dégager les thèmes et à rappeler les principaux contenus d’un texte, c’est aussi celui où il est utile de les doter de critères qui leur permettent de décrire efficacement le fonctionnement d’une intrigue dans un récit.
Le schéma de récit en cinq temps est utilisé par plusieurs pour décrire le déploiement d’un récit depuis les travaux de Propp sur les contes
(Adam, 1992). Ce schéma est un des moyens de description qui est prescrit dans la Progression des apprentissages en français (2011). À partir de la 4e année, les élèves doivent être en mesure d’« identifier les cinq temps d’un récit (situation de départ, élément déclencheur, péripéties, dénouement, situation finale) » (p.69). Avant ce niveau scolaire, les élèves doivent plutôt « identifier les trois temps d’un court récit (début, milieu,
fin) » (PDA, 2011, p.69).

Les « trois temps d’un récit » peuvent être considérés comme une simplification du schéma en cinq temps avec un premier temps qui correspond à la situation initiale, un deuxième temps, à l’élément déclencheur et aux péripéties et un troisième temps, au dénouement et à la situation finale. Dans le schéma de récit en cinq temps, un récit comporte toujours un élément déclencheur, des péripéties et un dénouement, en plus des situations de départ et finale. Or, d’après Chatman (1980), ces éléments, typiques des intrigues de résolution, ne sont pas toujours présents dans celles de révélation. Dans une intrigue de révélation, les évènements servent essentiellement à mettre en scène les personnages ou des cadres afin de découvrir de nouvelles caractéristiques à leur sujet. Pourtant, il ne s’agit pas de textes descriptifs, mais bien de narration, comme ce réseau l’illustre en analysant quatre albums qui présentent des intrigues de révélation.

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