520 – L’autoréférentialité

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Description

Les procédés littéraires que les auteurs  et illustrateurs utilisent pour créer des « aires de jeu » (Tauveron, 2002) que leurs lecteurs vont pouvoir investir sont nombreux. L’autoréférentialité est l’un d’eux. Selon les chercheurs, elle ne renvoie pas toujours à la même réalité. Pour cet article, deux conceptions complémentaires de ce procédé ont été mixées pour l’étudier sous différents angles. D’une part, celle de Kiefer (2011) pour qui l’autoréférentialité consiste pour un artiste à se représenter lui-même dans ses œuvres. D’autre part, celle de Montésinos-Gelet, DeRoy-Ringuette
et Dupin de Saint-André (2021, p.195) qui considèrent plutôt les clins d’œil qu’un auteur ou un illustrateur fait à ses œuvres précédentes. À ces éléments, nous ajoutons également le fait qu’un créateur inclut des éléments récurrents d’une œuvre à l’autre. Ainsi, l’autoréférentialité est un procédé littéraire qui consiste pour un auteur ou un illustrateur à se représenter lui-même, à inclure des éléments récurrents dans ses œuvres
ou à faire des clins d’œil à ses œuvres antérieures.

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