292 – Les souvenirs

« Je me souviens », la devise du Québec, se rappelle aux citoyens avec fréquence, puisqu’elle se trouve sur les plaques d’immatriculation. Au retour des vacances, après avoir éventuellement été sur la route, cette devise peut avoir été captée par les jeunes élèves. Qu’est-ce que ça implique que de se souvenir ? Les auteurs offrent souvent de précieuses pistes pour aborder une telle question, ce qui en fait un thème de choix pour un réseau littéraire.

En univers social au premier cycle, un des enjeux est d’aider les élèves à se construire une représentation du temps, c’est pourquoi un thème comme celui des souvenirs s’avère une entrée précieuse pour offrir des repères susceptibles de les aider à se situer dans le temps. En effet, un souvenir, c’est une représentation personnelle du passé. Ce qui est ainsi représenté a été un moment présent chargé d’émotions. Dans ce réseau, deux œuvres d’Olivier de Solminihac et Stéphane Poulin offrent une magnifique description d’un présent riche en émotions qui a le potentiel d’être maintenu en mémoire sous la forme d’un souvenir : Le bateau de fortune et Les mûres. L’évocation d’un souvenir peut être soutenue par une sensation physique (par exemple, une odeur ou une saveur dans Les mûres), une photographie (comme dans une autre œuvre d’Olivier de Solminihac présente dans ce réseau, À l’avenir) un objet (comme dans l’album Vide-grenier de Davide Cali et Marie Dorléans, également intégré au réseau) ou un texte, grâce à la fonction aide-mémoire de l’écriture.

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