Description
L’auteure enseigne au 3e cycle à l’école Buissonnière à Montréal. Elle a créé ce réseau dans le cadre de sa maîtrise professionnelle.
6,00 $
Par Sarah Lick, adapté par Isabelle Montésinos-Gelet
Jusqu’en 2008, au Québec, les parents pouvaient choisir entre un enseignement religieux ou un enseignement moral pour leurs enfants. Depuis, tous doivent suivre le programme d’éthique et culture religieuse (ECR) et l’implantation de ce programme n’a pas été sans causer quelques émois dans la population. Certains parents sont allés jusqu’à la Cour Suprême du Canada objectant que le programme d’ECR allait à l’encontre de leur liberté de religion. Même si l’essence du programme n’a pas pour but d’endoctriner les élèves (MELS, 2007), il est compréhensible que tout le monde ne l’ait pas bien accueilli. En effet, la religion touche à une sphère de la vie privée. Il s’agit « d’une question sensible et d’ordre existentiel qui fait entrer dans le domaine de l’intime et des convictions personnelles » (Estivalèzes, 2005, p.249). Le but de l’école, au travers de ce programme, est « la reconnaissance de l’autre et la poursuite du bien commun » afin de « promouvoir le vivre-ensemble ». (MELS, 2007, p.280). La reconnaissance de l’autre est la prise en compte de la diversité des personnes formant notre société. La poursuite du bien commun renvoie à la recherche de valeurs et de principes démocratiques communs à tous pour vivre ensemble dans la société québécoise.
L’auteure enseigne au 3e cycle à l’école Buissonnière à Montréal. Elle a créé ce réseau dans le cadre de sa maîtrise professionnelle.
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