Description
L’auteure est chargée de cours à l’Université de Montréal.
3,50 $
Par Marie Dupin de Saint-André
Dans les albums de littérature de jeunesse, il est de plus en plus fréquent que les créateurs fassent référence à des œuvres d’art ou aux travaux d’autres illustrateurs. Il s’agit alors d’intericonicité, terme qui fait écho à l’intertextualité (lien entre des textes). À ce propos, Denise Escarpit et ses collaboratrices expliquent que dans une littérature jeunesse de plus en plus savante et citationnelle, l’album, dans sa double dimension, textuelle et iconique, se plaît à renvoyer aux œuvres antérieures, littéraires et plastiques, constamment convoquées (2008, p.313). Apprécier ces références n’est cependant pas toujours une chose aisée. En effet, certains illustrateurs rendent leurs références explicites tandis que d’autres – ce qui est d’ailleurs le plus courant – les laissent implicites (Tsimbidy, 2008). Ce faisant, si le lecteur ne connaît pas l’œuvre citée, il ne sera pas en mesure de la reconnaître. Dans le cadre d’une utilisation de ces œuvres en classe, c’est à l’enseignant que revient le rôle de passeur culturel qui fait découvrir à ses élèves ces références intericoniques, qui peuvent par ailleurs revêtir différents rôles.
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