Description
L’utilisation de la littérature jeunesse en salle de classe permet d’offrir un contexte authentique pour travailler la langue dans toute sa complexité,
puisque les auteur·rices effectuent des choix lexicaux, syntaxiques, stylistiques, et bien plus encore, en fonction du message qu’ils ou elles souhaitent véhiculer (Lefrançois et al., 2018). Souvent, les relations et les interactions entre personnages se trouvent au cœur du récit raconté et divers choix effectués par l’auteur·rice visent dès lors à transmettre les émotions des personnages au moment des interactions, à laisser imaginer leurs pensées à travers leurs dialogues ou leur langage non verbal, etc. En cohérence avec Lépine (2022), qui nous rappelle qu’ « [o]n entre dans la littérature d’abord et avant tout par le coeur, par la passion, par l’affectif » (p. 183), les interactions entre personnages deviennent fréquemment et naturellement matière à réaction et à interprétation, voire à appréciation.
Suivant cette réflexion, les derniers articles parus dans cette chronique (cf. Le Pollen 41, Le Pollen 42 et Le Pollen 43), visaient à mettre en évidence l’éventail de possibilités qu’offrent les livres jeunesse pour agir comme textes modèles dans l’enseignement de l’oral1. Dans notre plus récent article, nous avons plus spécifiquement exploré l’enseignement de savoirs oraux liés à la prise en compte du contexte de communication pour ajuster sa prise de parole ou d’écoute et, cohéremment, nous avons abordé la prise de parole sans interrompre autrui (ou en interrompant convenablement autrui selon le contexte de communication). Alors que les activités proposées étaient destinées aux élèves du 1er cycle du primaire, l’inspiration pour de nombreuses autres activités adressées aux élèves des 2e et 3e cycles nous est venue bien naturellement en cours de rédaction. Animées par cette inspiration, nous avons écrit ce second article fondé sur l’univers foisonnant des textes modèles pour enseigner la prise en compte du contexte de communication.
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