594 – Réfléchir à la place de l’erreur dans l’apprentissage

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Description

Œuvres au cœur du réseau:

  • Deak, J. (2017). Ton fantastique cerveau élastique. Midi trente.
  • Dulier, G. et Delaporte, B. (2019). Sam et Watson ont le droit de se tromper?! P’tit Glénat.
  • Labbé, B. et Guittard, F. (2020). Le livre des mots pour réussir. Glénat jeunesse.
  • Luyken, C. (2019). Le livre des erreurs. Kaleidoscope.
  • Turmel, C. et Lemelin, A. (2023). Faire des erreurs?! Jamais de la vie… Victor et Anaïs.

Ce réseau littéraire construit autour d’un thème unificateur, soit celui des erreurs, vise à amener les élèves à prendre conscience du rôle constructif de l’erreur dans l’apprentissage et à développer une perception plus positive de celle-ci. J’ai arrêté mon choix sur cette thématique, car j’ai accompagné au fil des dernières années comme enseignante un trop grand nombre d’élèves envahis par la peur de commettre des erreurs. Des enfants si perturbés qu’ils en venaient à développer des stratégies d’évitement inadéquates (fuite, agression, mutisme, etc.) et à se désengager entièrement de leur rôle d’élève pour préserver le peu d’estime qu’ils avaient d’eux-mêmes.

Par les lectures et les activités proposées, je souhaite tendre la main à tous ces jeunes qui craignent de se tromper et qui visent la perfection, apaiser quelque peu leurs tourments, leur expliquer que l’erreur est chose courante et les inviter à croire en leur potentiel, à oser prendre des risques ainsi qu’à faire preuve de bienveillance envers eux-mêmes.

Ce réseau littéraire n’aborde pas uniquement la thématique de l’erreur. Il est une occasion pour travailler plusieurs contenus du Programme de formation de l’école québécoise, en lecture, en écriture, et en communication orale. Il permet aussi d’aborder les thèmes «?connaissance de soi?» et «?relations entre les individus?» (MEQ, 2023, p. 29-30) du programme Culture et citoyenneté québécoise. L’enseignant amène les élèves à réfléchir aux besoins communs des êtres humains de se sentir compétents et aimés ainsi qu’aux actions qui permettent (ou non) de les combler tels que vouloir être parfaits, ne pas faire la tâche, etc. En groupe, il les questionne quant aux comportements adoptés (crier, fuir, pleurer, briser un objet, essayer à nouveau, essayer une nouvelle façon de faire, etc.) lorsqu’ils vivent un échec afin qu’ils déterminent s’ils favorisent ou non l’épanouissement des êtres humains ou blessent ceux qui les entourent.

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