611 – Qu’est-ce qui rend la vie belle?

Description

Œuvres au cœur du réseau:

• Bartolj, M. (2023). Chaque petit geste. Les 400 coups.
• Cali, D. et Soma, M. (2020). Le marchand de bonheur. Sarbacane.
• Gaudrat, M.-A. et Dedieu, T. (2020). Qu’est-ce qui rend la vie belle?? Les Arènes.
• Rachel et Gariépy, C. (2023). Instants de couleur. Québec-Amérique.

C’est pendant l’enfance que se forgent les premières impressions sur ce qui rend la vie belle. Cette question, en apparence simple, revêt en réalité une grande importance dans le développement personnel et dans la construction de notre vision du bonheur. Dès leur plus jeune âge, les enfants commencent à développer leur sens de l’esthétique et leur capacité à apprécier la beauté qui les entoure. Selon une étude menée par Dissanayake (2000), les enfants sont naturellement attirés par les éléments esthétiques de leur environnement et sont capables d’apprécier la beauté sous différentes formes. Cette capacité innée à percevoir la beauté est un élément clé dans le processus de construction de soi et dans la recherche du bonheur.

Se questionner sur ce qui rend la vie belle dès l’enfance permet aux enfants de développer leur sens critique et leur capacité à réfléchir de manière autonome. Selon Vialle et ses collaboratrices (2005), encourager les enfants à se poser des questions sur la beauté et le bonheur les aide à développer leur pensée créative et à explorer différentes perspectives sur la vie. Cette exploration précoce des concepts de beauté et de bonheur contribue à leur épanouissement personnel et à leur capacité à trouver du sens dans leur existence.

En outre, se questionner sur ce qui rend la vie belle dès l’enfance permet aux enfants de développer leur sens de l’empathie et leur capacité à apprécier les expériences des autres. Selon une étude menée par Decety et Jackson (2004), la réflexion sur la beauté et le bonheur peut favoriser le développement de l’empathie chez les enfants en les aidant à se mettre à la place des autres et à comprendre leurs sentiments. Cette capacité à se mettre à la place des autres est essentielle pour cultiver des relations harmonieuses et enrichissantes avec les autres tout au long de la vie.

En abordant un tel thème, ce réseau permet de rejoindre certains contenus du Programme de culture et citoyenneté québécoise (MÉQ, 2023) qui sont mis en valeur au 2^e cycle. En 3^e année, il s’agit de la relation avec la nature et du cycle de la vie?; en 4^e année, du bonheur et de la consommation. En plus des lectures qui permettent d’aborder la compréhension, l’interprétation, la réaction et l’appréciation, le passage à l’écrit est fréquent au cours du réseau. Un journal de lecture accompagne le réseau et plusieurs dispositifs – minileçons, études de mots, en particulier de verbes, observation de phrases – outillent les élèves, afin qu’ils puissent réinvestir leurs réflexions sur le bonheur dans une brève production au terme du réseau.