Hors-série : Réseaux 1er cycle (2012)
20,00 $
Extrait de l’article Les prédictions en lecture
Par Marie Dupin de Saint-André
Objectif général du réseau : Travailler les prédictions à partir d’albums sans texte
Selon La progression des apprentissages (MELS, 2009, p.71), au 1er cycle, il faut enseigner aux élèves à « formuler des hypothèses (prédictions) sur le contenu du texte et les réajuster ». Pour ce faire, ils doivent « recourir à leurs connaissances sur le sujet » et « tenir compte d’indices fournis par le texte ». Ils doivent également « anticiper la suite du texte à partir de ce qui précède ». Faire des prédictions est une stratégie qui au premier abord semble assez simple pour les élèves. Le défi, surtout pour les plus jeunes, réside dans le fait de justifier leurs prédictions par rapport à leurs connaissances, au texte et aux illustrations. Selon Giasson, le cycle complet de la prédiction comprend quatre phases : choisir des indices, prédire, lire, vérifier (2003, p.228). Même si, lors des lectures interactives, les élèves sont fréquemment amenés à faire des prédictions, la phase de vérification semble plus souvent délaissée lors de la suite de la lecture. Or, cette étape est primordiale pour valider ou rejeter les hypothèses émises.
Les albums à structure répétitive, en raison de la récurrence des événements, constituent de bons supports pour travailler les prédictions (ex. : Trois albums de Mario Ramos : C’est moi le plus fort, C’est moi le plus beau, Le plus malin; C’est à moi, ça! de Michel Van Zeveren). À ces albums qui, hormis leur chute surprenante, donnent aux élèves la possibilité d’établir des prédictions qui se vérifieront en se fiant aux ressemblances entre les rencontres, d’autres, qui conduisent plutôt le lecteur à faire des prédictions erronées, peuvent être ajoutés à votre enseignement. C’est pourquoi nous proposons un réseau centré sur des albums sans texte dans lesquels les auteurs jouent des tours aux lecteurs en les menant sur de fausses pistes.
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